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Article N°27207
Editorial du numérique – 21 novembre 2022
Mon éditorial hébdomadaire. Je pousse un "coup de gueule" sur le dévoiement observé de la notion de Souveraineté Numérique. Plus cette problématique prend de l'ampleur plus des acteurs, comme #snowflake, cherchent à brouiller le message.
Une solution américaine ne pourra jamais être de souveraineté française!
Une solution américaine ne pourra jamais être de souveraineté française!
Ce matin, je souhaite revenir, sur une annonce de grand n’importe quoi Il s’agit de cette annonce de #Snowflake sur BFMTV (Vidéo), qui annonce la création d’un cloud souverain avec #aws (Amazon) !
Je trouve cette déclaration extrêmement déplacée et un parfait exemple du dévoiement des termes. En effet le patron de Snowflake, pardonnez moi l’expression nous prend pour des jambons ! Si les 4 éléments qu’il évoque selon son étude du marché, il en oublie un essentiel et majeur, qui fait que toute offre qui n’y répond pas ne peut se revendiquer de souveraineté Française, il s’agit de l’immunité de l’offre aux lois extraterritoriales américaines ! Or, si vous travailler avec Amazon, c’est mort vous êtes assujetti aux lois américaines.
Son offre de cloud souverain, est bien souveraine, mais sous souveraineté américaine !
La conclusion est évidente, lorsque nous regardons l’interview, où il apparait clairement sa difficulté à juger de la souveraineté réelle, et de la façon où il cherche à balayer l’aspect juridique qui est bien la préoccupation majeure que chacun doit avoir à l’esprit, des affaires comme #Alstom l’ont démontré… Il s’agit purement d’une opération marketing, qui vise en fait à tromper les entreprises sur les risques juridiques réels et majeurs qu’elles encourent à recourir aux acteurs du cloud américain, ou chinois avec un maquillage français !
Je trouve cette déclaration extrêmement déplacée et un parfait exemple du dévoiement des termes. En effet le patron de Snowflake, pardonnez moi l’expression nous prend pour des jambons ! Si les 4 éléments qu’il évoque selon son étude du marché, il en oublie un essentiel et majeur, qui fait que toute offre qui n’y répond pas ne peut se revendiquer de souveraineté Française, il s’agit de l’immunité de l’offre aux lois extraterritoriales américaines ! Or, si vous travailler avec Amazon, c’est mort vous êtes assujetti aux lois américaines.
Son offre de cloud souverain, est bien souveraine, mais sous souveraineté américaine !
La conclusion est évidente, lorsque nous regardons l’interview, où il apparait clairement sa difficulté à juger de la souveraineté réelle, et de la façon où il cherche à balayer l’aspect juridique qui est bien la préoccupation majeure que chacun doit avoir à l’esprit, des affaires comme #Alstom l’ont démontré… Il s’agit purement d’une opération marketing, qui vise en fait à tromper les entreprises sur les risques juridiques réels et majeurs qu’elles encourent à recourir aux acteurs du cloud américain, ou chinois avec un maquillage français !
Emmanuel MAWET
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